Les abbés Jean-Raphaël Dubrule et Eloi Gillet, alors séminaristes, adhèrent au projet et terminent leur formation au séminaire diocésain à La Castille.
D’autres jeunes rejoignent la communauté et deviennent séminaristes diocésains à La Castille, où ils prient avec la liturgie Paul VI en semaine et retrouvent la liturgie traditionnelle le week-end en paroisse et pendant leurs apostolats. Monseigneur Rey érige à ce moment-là Saint-François-de-Paule en paroisse personnelle, la première en Europe.
La Société des Missionnaires de la Miséricorde divine, dont l'abbé Loiseau est fondateur et supérieur, commence son existence en septembre 2005, avec 6 membres.
Trois piliers émergent :
- le témoignage de la Miséricorde, comme le Christ l’a révélé à sœur Faustine,
- une grande dévotion eucharistique avec un attachement particulier à la célébration de la liturgie dans le rite de saint Pie V dans l’esprit du Motu Proprio Summorum Pontificum,
- un zèle missionnaire pour la Nouvelle Évangélisation, particulièrement envers les musulmans.
Le 10 juillet 2020, l'abbé Jean-Raphaël Dubrule est nommé supérieur de la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine.
Croissance des membres
Le 22 septembre 2007, jour de l’ordination de l’abbé Jean-Raphaël Dubrule, Monseigneur Rey reconnait canoniquement la communauté «ad experimentum», après seulement deux ans d’existence, comme association publique de fidèles de droit diocésain rattachée au diocèse de Fréjus-Toulon.
Le 26 septembre 2009, l’abbé Eloi Gillet est ordonné prêtre et c’est une nouvelle étape pour la jeune communauté puisqu’il est nommé à la paroisse Saint-Charles de Marseille comme prêtre auxiliaire. Après quatre années à faire les allers-retours entre Toulon et Marseille, il est installé comme administrateur de la paroisse Saint-Charles et y demeure toute la semaine, aidé par l’abbé Florent Molin qui lui prête main forte tout en exerçant un ministère pour le diocèse aux armées, à l’E.P.P.A., école de préparation des infirmiers de l’armée.
L’abbé Molin est ordonné à l’Ascension 2014, en même temps que l’abbé Matthieu Bévillard. Ce sont les deux premiers prêtres intégralement formés dans la communauté, nouvelle étape importante pour notre Société.
L’abbé Bévillard est alors nommé en apostolat à Draguignan où il dessert l’église Notre-Dame-du-Peuple, tout en étant vicaire de la paroisse. Il vit là-bas avec Frère Guillaume Olivier, qui est le premier frère à s’être engagé définitivement au sein de la communauté en septembre 2016. Les frères vivent la même vie missionnaire que les prêtres, avec le catéchisme, les aumôneries, les visites aux malades, l’accueil à l’église… sans la dimension sacramentelle bien sûr. Frère Guillaume devient aumônier militaire des écoles d’infanterie et d’artillerie de Draguignan en septembre 2017.
Depuis le début de la communauté, chaque nouvelle rentrée en septembre a vu la rentrée d’au moins un membre en plus. En 2010, il y aura même 6 nouvelles entrées. A partir de 2014, la communauté a la joie de vivre chaque année une ordination sacerdotale ou l’engagement définitif d’un frère.
A la rentrée 2024, elle est composée de 34 membres, dont 13 engagés définitivement.
Les lieux d’habitation
La communauté n’aurait pas pu commencer sans le « 104 », c'est-à-dire le presbytère de la paroisse Saint-François-de-Paule à Toulon, au 104 cours Lafayette. Occupant la moitié de cet immeuble à sa fondation, la communauté a récupéré un étage supplémentaire puis la totalité. Mais rapidement, il s’est montré trop petit, malgré ses 11 chambres. La communauté a dû louer un petit appartement plus haut dans le cours Lafayette, puis loger dans différents lieux que la Providence nous trouvait. Un séminariste a pu compter avoir occupé six endroits au cours de sa formation.
Le 1er mai 2018 marque un événement fort : l’installation dans le nouvel immeuble, la maison « Bienheureux Charles de Foucauld », à 2 minutes à pied de l’église et du « 104 ». Cette proximité permet ainsi une belle implantation dans le quartier, avec tous les avantages missionnaires que cela peut avoir, et aussi bien sûr quelques inconvénients… sonores. Cette nouvelle maison, avec 21 chambres et de très beaux lieux de vie commune, comme le salon, la salle à manger et la chapelle, permet à la communauté d’envisager un développement serein pour les dix années à venir.
Bilan après près de 20 ans d'existence
La providence a voulu que la communauté se développe dans ses premières années avec des apostolats proches les uns des autres, Toulon, Marseille, Draguignan. Cela a permis de maintenir l’esprit d’unité profonde, avec des moments de récollection commune une fois par mois pour tous les membres engagés et des conseils de communauté avec la totalité des membres un dimanche par mois.
Les années qui viennent verront sans doute des apostolats plus éloignés être confiés à la communauté, comme cela a commencé avec l'apostolat de Lyon depuis septembre 2018 et l'apostolat de Strasbourg-Colmar en septembre 2019. L’équilibre entre l’unité familiale de la communauté et sa croissance sera alors un nouvel enjeu. Nous comptons sur l’aide de votre prière : notre communauté est au service du bien des fidèles, et nous savons que nous n’aurions pas pu croître sans votre soutien spirituel et aussi matériel.
Nous nous confions à la miséricorde afin qu’elle nous conduise pour le développement de la communauté dans les années à venir.
Prise d'habit
LEUR HISTOIRE :
Depuis 2005, cette communauté grandit, en essayant de rester fidèle aux sollicitations du Saint-Esprit.
De la fondation à aujourd'hui
Leur communauté a germé en 2003 de la rencontre entre deux hommes, deux pasteurs : Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et l’abbé Fabrice Loiseau, alors prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre. L’évêque était en quête d’une communauté attachée à la fois à l’ancien rite et à l’unité diocésaine ; le prêtre recherchait cette même unité et la possibilité d’être profondément missionnaire et de pouvoir développer la spiritualité de la Miséricorde, peut-être encore un peu méconnue à l’époque.
Après plusieurs rencontres dans le diocèse de Fréjus-Toulon, dont des camps d’évangélisation sur les plages du Var, le projet de communauté prend forme pour répondre à ces différentes aspirations.