Institut du Bon Pasteur
Institut du Bon Pasteur

Qu’est-ce que l’Institut du Bon Pasteur (IBP) ?

L’IBP est un institut sacerdotal (une « Société de vie apostolique ») de droit Pontifical, c’est-à-dire placé sous l’autorité directe du Saint-Siège. Il a été fondé le 8 septembre 2006 à Rome, et sa Maison-Mère est la paroisse Saint-Eloi, au centre de Bordeaux.

Créé sous l’impulsion du pape Benoit XVI, l’IBP rassemble aujourd’hui environ 45 prêtres, au service d’une vingtaine de diocèses, en France (Bordeaux, Chartres, Paris, Meaux, Le Mans, Marseille…), en Pologne (Varsovie, Częstochowa, Białystok), en Colombie (Bogota), au Brésil (Brasilia, Sao Paulo, Belém, Curitiba), en Italie (Rome, Naples) et en Ouganda (Kampala). Ses prêtres y exercent leur apostolat au sein de petites communautés, dans le cadre de paroisses personnelles ou territoriales.

Le charisme propre de l’Institut du Bon Pasteur, c’est-à-dire ce qui fait sa spécificité et sa raison d’être, est la défense et la diffusion de la Tradition catholique sous toutes ses formes : doctrinale, apostolique et liturgique. En particulier, les prêtres de l’IBP célèbrent la messe exclusivement dans le rite traditionnel, c’est-à-dire selon la liturgie dite « de saint Pie V ». De plus, l’Institut a été fondé avec la tâche explicite de proposer une critique constructive et théologique de certaines réformes nées à partir du Concile Vatican II, critique qui vise à offrir à toute l’Eglise un regard neuf sur sa propre identité.

Cet attachement à la Tradition est résolument pour les prêtres de l’IBP une façon de servir l’Eglise, dans la soumission au Pape, au service des évêques catholiques, et pour le bien de tous les fidèles : elle est l’expression de leur désir de proposer à toute l’Eglise et au Monde les richesses et les bienfaits de la Tradition catholique comme un trésor dans lequel tous doivent puiser.

Ordination Institut du Bon Pasteur
Ordination Institut du Bon Pasteur

Institut du Bon Pasteur

Quelle est l’identité particulière  des prêtres de  l’IBP ?

L’identité spirituelle d’un prêtre de l’IBP est celle de Jésus-Christ « Bon Pasteur », tel que Notre-Seigneur se dénomme lui-même dans l’évangile de saint Jean : « je suis le Bon Pasteur » (Jean, 10, 14). Les prêtres de la communauté cherchent alors à ressembler plus particulièrement à cette figure du Christ, extrêmement riche, car ils y voient un modèle d’apostolat tout à fait adapté à la mission propre de l’IBP : la tradition liturgique et doctrinale. L’image du Christ représenté sous les traits d’un pasteur est d’ailleurs l’une des premières représentations de Jésus, que l’on trouve à plusieurs reprises dans les catacombes, à Rome.

En effet, le Bon Pasteur a pour mission de rassembler les brebis égarées, de les consoler, de les nourrir, et d’en prendre soin, selon ce que dit déjà Dieu au prophète Jérémie, dans l’Ancien Testament : « Je rassemblerai mes brebis […] Je les ramènerai à leurs champs, et elles croîtront et se multiplieront. Et J’établirai sur elles des pasteurs qui les feront paître ; elles ne seront plus dans la crainte et l’épouvante, et il ne s’en perdra pas une seule, dit le Seigneur » (Jér. 23, 3-4).

Ainsi, le Bon Pasteur est avant tout celui qui « donne sa vie pour ses brebis » (Jean, 10, 11) : c’est donc dans son sacrifice, sur la croix, que Jésus prouve son amour pour les hommes, et réalise leur salut en s’offrant lui-même comme victime innocente. Les prêtres de l’IBP désirent donc puiser dans le Saint Sacrifice de la Messe cet esprit de renoncement, de générosité et de don de soi, pour le bien de toutes les « brebis » de Jésus-Christ, surtout celles qui sont le plus éloigné de l’Eglise. La célébration quotidienne de la Messe dans le rite traditionnel leur permet de s’identifier chaque jour davantage à cette grande œuvre du Christ, à son aspect le plus sacré et à sa signification mystique.

Le Bon Pasteur est aussi celui qui « connait ses brebis », et que ses brebis connaissent, car elles écoutent sa voix (Jean 10, 27) : la fidélité à l’enseignement du Christ, à travers la voix de son Eglise, est une condition nécessaire pour toucher les âmes, les intelligences et les cœurs.